par Big Mikowsky Sam 13 Avr - 14:09
MAILLE NEM IZE BIG MIKOWSKY (Part 1)
Mon vrai nom est Big Mac Couglowsky. Croisement improbable d'un hardi halfing et d'une furie un peu trop adepte de substances pouvant faire perdre la tête. Il paraîtrait que le lendemain matin de ma conception, ma douce et tendre génitrice ne se rappelait pas de tout et surtout, pas de son partenaire. Cette histoire ne devait s'ébruiter sous aucun prétexte et par conséquent, il ne fallait aucun témoin. C'est d'ailleurs ici, la fin de l'histoire pour mon père. Qui de toute façon, mis à part ses pulsions sexuelles dangereuses, ne devait être qu'un banal semi-homme dont la vie ennuyeuse consistait à manger, boire, chanter, et dormir. Un halfling tout ce qu'il y a de plus halfling (affligeant).
Contre toute attente, ma mère décida de me garder. Elle avait sûrement dû espérer que son fils allait devenir un fier et majestueux elfe noir. Et ben raté !!!
Après m'avoir appris le peu que je sais sur mon paternel, elle vit que la nature n'avait pas œuvré comme elle l'aurait voulu. Je ne pourrai donc pas vous parler beaucoup plus de ma mère, qui m'abandonna assez rapidement (5 ou 6 ans, je ne sais plus) au premier village halfling qu'elle rencontra, nommé Kass'DalBurg, au sud de l'Empire, en plein milieu des plaines de The Moot, sans donner aucune explication à mes futurs parents adoptifs. Je ne me rappelle ni de son nom, ni du repaire dans lequel j'ai passé les premières années de ma vie.
Il s'agissait tout de même d'un miracle : elle ne m'avait pas tué !!!
Mes nouveaux geôliers, enfin tuteurs, les Mac Couglowsky, étaient issus d'une famille réputée pour avoir inventé un sandwich dont le pain était flambé avec une boisson forte, consommée principalement par les nordiques. Ces derniers l'appellent le Feu d'Odin ou plus communément : la Rach'Geul. Ne me demandez pas pourquoi cet aliment a tant de succès, c'est un véritable vomitif. Y'a des gens de mauvaise foi qui disent que cet alcool n'est rien que de la pisse de Yéti. J'ai jamais bu de pisse de Yéti, mais ça doit pas être pire.
Les Mac Couglowsky ne pouvant avoir d'enfant, il me considérèrent comme un miracle de tous les dieux pouvant exister. Qu'est-ce qu'ils étaient cons....ternants.
Mon prénom, Big, est dû au fait que j'étais un grand et gros bébé comparé aux autres étrons, enfin enfants halflings. J'étais quand même à moitié elfe noir.
Mais grand pour un halfling ne signifie pas grand pour les autres races (peut-être à part pour ces choses qu'on appelle « nain ». Peuh....
J'ai eu une enfance certainement très heureuse pour un halfling. Mais pour moi, ça a été un véritable enfer. Ils étaient tout le temps contents, même sans raison. Une bonne humeur permanente qui me donnait des envies de meurtres. M'enfin, ils me nourrissaient et si je me débrouillais bien, un héritage juteux m'était destiné. Il s'agissait juste de faire accélérer les choses, parce que ça vit longtemps un halfling. Et moi, je ne savais toujours pas si j'avais hérité de l'immortalité elfique de ma furie de maman.
Vous aurez donc compris que si j'avais récupéré le force, l'endurance et l'agilité d'un halfling (pas sur que ces mots existent chez eux d'ailleurs), j'avais aussi pris le caractère et la noirceur d'esprit de l'autre branche de mon arbre généalogique.
Pendant que les autres jouaient, chantaient, dansaient (l'horreur quoi), je perfectionnais mon aptitude à voler et à manier le couteau. Aptitudes très développées pour mon âge. Je lisais beaucoup aussi. En particulier les livres détaillant les grands conflits inter-races. La mort m'a toujours passionné...enfin celle des autres surtout.
Et c'est en parcourant ces écrits que je découvris l'existence du Blood Bowl, ce sport magnifique qui reprit à l'occasion d'une bataille. Je ne me rappelle plus entre quelles races, mais on s'en fout. Ce qui compte, c'est ma vie.
Je lus tout ce que je pus lire dans le taudis qui leurs servait de bibliothèque (les épopées des grandes équipes, en particulier les Darside Cowboys et les Skavenblight Scamblers) et voulais toujours en savoir plus.
Il paraissait évident qu'avec mes attributs génétiques (merci papa), je n'étais pas taillé pour devenir un grand joueur. Alors mon attention se porta sur le poste de Coach. L'avantage des Coachs, c'est qu'avec un peu d'argent, on pouvait se faire accepter assez facilement. En effet, les pots-de-vins fonctionnaient très bien que ce soit sur ou en dehors du terrain.
Je décidai donc qu'il était temps d'hériter afin de parcourir le monde et de recueillir plus d'informations sur l'histoire et les différentes stratégies du Blood Bowl. Même si l'argent dérobé au cours des 20 dernières années représentait un beau pactole, on n'a jamais assez. Pis quand on voyage, faut pas être pingre.
J'adore quand les plans se déroulent sans accroc. Mais mon plan était pas au courant.... Mon couteau ne tua personne et finit planté dans un mur. J'étais pas si bon que ça en fait pour le lancé de couteau. Même si mes bienfaiteurs n'étaient pas ce qu'on pourrait appeler des lumières, ils ont bien compris ce soir là, que je n'étais pas exactement le fils idéal qu'ils avaient toujours souhaité.
Je fuyais donc ce village tant aimé (des autres) pour rejoindre la célèbre cité Marienburg, réputée pour accueillir de prestigieux tournois de ce sport qui allait devenir bien plus qu'une occupation, une drogue.
Je suis arrivé en pleine saison 2511 du championnat de la Cabalvision. J'ai vu d'ignobles danseuses gagner cette compétition et d'horribles nains rafler la coupe de la ligue.
J'ai surtout appris que les commis n'étaient pas insensibles à certains présents. Le dénommé Ourouk était porté sur la bière alors que le Grand Moz préférait le doux bruit des pièces d'or qui s'entrechoquent.
J'y travaille, j'y travaille. Mais les places sont rares et donc chères.
En attendant, et après avoir modifier mon ridicule nom d'adoption en Mikowsky (certains, de mauvaise foi, diront qu'après le nom de sandwich, j'ai pris un nom de glace. Je les maudis !!!), je réussis à coacher quelques équipes dans des compétitions annexes qui acceptent les « coachs en herbes » comme ils disent. Humiliant. Le plus humiliant, c'est que c'est vrai.
En parallèle, je recherche un objet qui me permettra de me faire accepter dans une équipe, jeune, mais très prometteuse, qui a repoussé toute mes offres. Alors on verra ça la prochaine fois.
Si youh laiteur....
Dernière édition par Big Mikowsky le Mer 1 Mai - 18:32, édité 1 fois